Au fil des ans, on en vend (un crève-cœur quasi à chaque fois) et on en garde. Voici en gros mon stock à l’instant « T ».
Présentation par ordre d’apparition dans ma vie, qui suit à peu près l’âge des brêles.
La plus ancienne, une RD 350 74 habillée en 73, parce que je préfère la première décoration. J’ai dû acheter ça en 83 ou 84. A l’exception du cuvelage de phare qui a été repeint à la tyrolienne, toutes les pièces sont d’origine. Elle est dans son jus, jamais restaurée.
En cas de besoin, j’en ai au moins une en pièces sur les étagères.
Mon amour de jeunesse : 350 TZ 80, type 3G3. Ici dans sa toute première présentation qui a évolué un peu ensuite. La photo est de 85.
Aujourd’hui, elle est en pièces sur les étagères. Le cadre est mort de rouille et il faut en refaire un. J’ai commencé le marbre pour ce faire il y a une dizaine d’années.
Le 500 National que j’ai pratiqué pendant cinq ans va fermer. Je me recycle en Promos avec cette RD/LC 85, récupérée en 90.
En 92, je mets la course entre parenthèses faute de moyens et je la ré-équipe pour l’utiliser une dizaine d’années sur la route.
En 2007, la situation financière s’améliore, retour à la course par le biais entre autres du VMA. Je ressors la LC et la remets en configuration Promos. Je me fais étendre, car le règlement VMA, ce n’est pas du tout celui des promos. Alors, je me mets à la page petit à petit pour finir avec : carbus de 34, allumage HPI, roues magnésium, fourche de 38, boucle arrière en alu, etc.
A partir de 2009, j’aide un jeune qui va courir en 500 Promos. Je m’y mets aussi avec une 500 CB de 97.
En 2011 et 12 je ferai plusieurs réunions en étant engagé le même week end en 500 et en VMA avec la LC. Ca amortit les frais de déplacement. La photo ci-dessous a été prise lors d’une de ces réunions.
2010, le jeune décide de passer à la vitesse au-dessus et s’engage en 600 Power Cup. L’un des critères requis est une absence de palmarès, condition que je remplis parfaitement même si ce n’est pas pour me détecter à l’aube d’une immense carrière … Je suis et fait l’acquisition d’une CBR 600 RR de 2007.Un modèle de fiabilité, comme la 500 CB.
Après 14 twins 2T Yamaha de divers modèles, je vire ma cuti et devient Hondiste.
Le jeune arrête la course et monte sa boîte. J’achète divers lots de CB 500 qui arrivent à la photo ci-dessous prise en 2017.
Tout à droite, la bonne vieille "Argussa", fidèle comme le chien d’Ulysse qui a inspiré son petit nom. Neuvième année de service au moment de la photo et toujours vaillante.
Noire blanche et verte au milieu : "Clocharda". Une CB en configuration Promos que j’ai beaucoup prêtée à des débutants qui ma foi ont fait leurs armes avec, découvrant entre autres que ce qu'il y a de plus dur dans le sport moto, c'est le sol.
A gauche « Xenina », la petite guerrière. Là, ce n’est pas la même chanson. Grosse fourche, gros frein, grosses roues, amortisseurs Ohlins (pas encore au moment de la photo), moteur un peu travaillé. Et ça marche. Elle a fait une course qui l’a vue finir podium en VMA au milieu des 600.
On arrive à 2012 et à Esther (car elle est polie, Esther). Une 750 GPZ de 83, sortie d’une grange du Cantal. Avec les merdes de poule dessus et tout. Pour cette première photo elle avait toutefois été nettoyée.
Presque la même trois ans plus tard. Il ne reste d’origine que le moteur et la partie avant du cadre. Elle débute en course en fin de saison 2015. Normalement, elle arrête sa carrière en fin de saison 2023.
En 2011, j’ai vent par un copain que cette 250 TZ type 4DP1 de 1992 est à vendre. Ce genre de moto est alors au plus bas de sa cote.
Quelques années après la fin des 750 TZ, je n’avais pas l’argent pour en acheter une alors qu’elles étaient aussi au plus bas.
20 ans plus tard, je saute sur l’occasion. Je l’ai plus pour le plaisir de l’objet que pour l’utiliser. A environ 5 € le km parcouru, ça calme.
Comme ses couleurs me font penser à l'Italie, donc aux pizzas, je la baptise "Margarita".
2020, grand virage intellectuel pour moi. Par grand virage, il faut entendre un truc comme le raidillon à Spa. L’occasion se présente d’acheter cette Ducati 848 Evo et la version « Corse » s’il vous plaît. C’est-à-dire avec grands disques, amortisseur Ohlins, contrôle de traction, coupure d’allumage à la montée des vitesses et divers trucs du genre. Moi qui ai toujours allègrement chi…alé sur la marque, je me lance. Il se présente cette moto en RSV. Elle a chuté sur route, tout l’accastillage routier est détruit et le cadre a un petit pock qui fait encore plus monter la note de réparations. Comme elle est de 2013, la cote ne couvre pas. Le propriétaire qui pleure toutes les larmes de son corps mais est assuré tout risque, me la cède pour le prix officiel de l’épave plus sa franchise.
Je l’essaie, Fiston aussi et on trouve la partie-cycle juste géniale. C’est un poil court en moteur par rapport aux 600 dans les roulages, mais on s’en fiche. On fait des tests comparatifs avec la 600 CBR, mais on préfère la Ducat’.
Du coup, à moi Leboncoin et là encore, coup de bol, il s’en présente une très sensiblement moins chère que les autres. Je me précipite et acquiers cette Evo pas « corsé », donc baptisée « fadée ». Elle est de 2011.
Enfin la dernière en date, qui est là depuis moins d’une semaine. Triumph Daytona de 2011, en version « R ». Par rapport à la normale c’est tout Ohlins et gros étriers Brembo à l’avant. Celle-ci aussi achetée au-dessous du prix du marché. Vendeur pressé et absence de peinture aident dans la négociation.
Il me titillait depuis un moment d’avoir 2, 3 et 4 cylindres en 600 environ. Un copain a acheté une Daytona, j’ai essayé, j’ai beaucoup aimé. Le hasard et un certain opportunisme ont fait le reste.
![Le cheptel de MacPepR Ph16_i43](https://i.servimg.com/u/f62/19/99/91/53/ph16_i43.jpg)
Pour son petit nom, je pense à "Diana", ma princesse anglaise. Bien sûr en lui souhaitant de ne pas finir dans un mur ou une pile de pont.