Cette espèce de cocotte en papier est mue par un gros V twin de 890 cm3.
Ce moteur est plutôt du genre compact, avec même au moins une cloison entre le logement d’un cylindre et une colonne d’eau qui est bien fiiiine. A tel point qu’un morceau peut s’en casser.
Il va s’agir de regarnir par soudure les parties abîmées et ensuite d’usiner ce qui déborde pour :
- refaire le plan de joint entre les deux carters ;
- refaire la gorge qui reçoit un joint de section torique et de forme tarabiscotée ;
-
refaire ce qui aura débordé dans le logement du cylindre.
Au boulot !
Soudure, pas le plus long.
Yapuka ôter ce qui déborde. Pas question de se farcir ça n’importe comment à la Dremel. Installation du carter sur la fraiseuse.
Comme souvent en fraisage, il faut savoir consacrer du temps au positionnement de la pièce. Ici, ce n’est pas hyper critique mais nécessite de l’attention.
Pas grand-chose pour servir de surface de référence. L’alésage qui reçoit le cylindre convient, pour garantir que la gorge du joint soit à son emplacement d’origine, c'est-à-dire parallèle à l’alésage dans la zone à réparer.
Alignement !
Mise en place d’une fraise « tourteau » pour le plan de joint entre les deux carters.
Action.
Résultat.
La suite va être plus fine. La partie coupante, en bas de la fraise et pas nette sur la photo, fait 2 mm de diamètre. Fragile.
Action 2 (le retour de la mission selon la formule de Crickey).
Résultat.
Essai de montage du joint.
Derniers débordements à rectifier : ceux qui empêcheraient le montage du cylindre. Ce serait ballot.
La même zone après traitement. Travail terminé.
Merci d’être restés jusque là et à bientôt pour un nouveau boulot !
![Réparation d’un carter moteur de KTM RC8 Ph15_r13](https://i.servimg.com/u/f62/19/99/91/53/ph15_r13.jpg)