Un élément complémentaire pour gagner de la garde au sol est de plus se sortir de la moto (et se baisser "sous la moto") lors des virages.
Le bassin : déhancher. Pour déhancher plus facilement, il faut laisser 5 à 10 cm entre son assise (ses c....) et le réservoir. Si on est "installé" à touche contre le réservoir, ça bloque le déhanchement.
Les épaules et tout le haut du corps : car la moitié du poids du pilote est au dessus de son nombril.... et donc est très haut. S'en occuper est très "payant". Presque plus payant que le déhanchement. Mais bien sûr, les deux vont de paire.
Dès qu'on arrive à mettre de la masse corporelle à l'intérieur du virage, c'est d'autant que la moto doit moins s'incliner : conséquences positives, elle plus loin de la limite de tenue des pneus et elle offre un meilleur travail des suspensions.
Dès qu'on arrive à baisser le haut du corps, et le mettre à l'intérieur du virage : c'est la position "pilote".
Un "repère" pour tendre vers cette position "pilote" c'est de tenter regarder la piste, par dessous son bracelet intérieur, le menton posé à l'intérieur du coude intérieur au virage....et regard loin devant.
Pour progresser, rien ne vaut l'observation des photos de photographes de circuit. On croit être beaucoup sorti, avoir les épaules à l'attaque (épaule intérieur au niveau du bracelet intérieur), menton dans le coude.... et le photographe vous montre sans méchanceté qu'on en est encore loin.... très loin !
Tout ceci invite à être très dynamique sur la moto : passer d'un coté à l'autre, se baisser, s'engager à l'intérieur du virage. Courbatures assurées
! Surtout à nos âges
Perso, lors de ces virages lorsque j'essaie d'appliquer ces conseils, j'ai l'impression d'être le précurseur dans le virage, en m'y engageant avec l'épaule intérieure, "1m" devant la moto, la moto me suit entrainée par mon genou externe, et moi suis aspiré par le regard loin (vibreur suivant). Sensation tout à fait plaisante.